Appelé jeudi par le
président du tribunal à dire un dernier mot pour sa défense, l’ex-ministre de
l’Administration territoriale a affirmé être porteur « d’une espérance
» pour le Cameroun.
5e lettre de Marafa
Hamidou Yaya ? On y est presque ! L’ex-ministre de l’Administration
territoriale a fait une déclaration ce jeudi 6 août 2012 au tribunal de grande
instance de Yaoundé, devant la collégialité des juges chargé de l’affaire de
l’avion présidentiel. A la suite de la plaidoirie de la défense, les accusés
ont été appelés par le président du tribunal Gilbert Schlick à dire leur
dernier mot.
Dans sa prise de
parole, l’ancien secrétaire général de la présidence de la République a dit
être « porteur parmi d’autres, d’une espérance pour [le Cameroun], fort
du soutien de [ses] compatriotes. » Déjà, dans sa 2e lettre au président Paul Biya en mi-mai dernier,
celui pour qui tout un blog de soutien a été créé sur la toile, avait indiqué
qu’il est « porteur d’un projet mettant en avant les exigences de paix
et de justice ». Marafa Hamidou Yaya, dans une posture de chef de l’Etat,
clôture sa déclaration par : « Que Vive la Justice, Vive la République,
Vive le Cameroun ! »
« Puni pour avoir obéi aux ordres de
Biya »
Concernant l’affaire
de détournement en coaction de 24 milliards dans l’achat de d’un avion
présidentiel pour laquelle il a été arrêté le 16 avril dernier, Marafa indiqué
qu’il est en train de payer non seulement pour avoir agi sous les instructions
du chef de l’Etat, mais aussi du fait de représenter « une menace pour
un petit groupe qui a pour seul objectif, son propre enrichissement, et
l’accaparement du pouvoir.»
Marafa se refuse
d’être condamné pour les faits de détournements publics qu’il dit n’avoir
jamais commis. L’ex-Minatd, dans l’affaire de l’avion présidentiel, a indiqué
n’avoir rencontré « que des éléments inventés ou détournés par [ses]
accusateurs », affirmant que ces derniers « en sont les premiers
conscients. ». «J’attendais ce moment (la fin de son procès, Ndlr)
avec impatience… puisque l’accusation n’a pu produire aucune preuve de ses allégations. » fait
savoir Marafa.
L’ancien secrétaire
général de la Présidence de la République a émis le vœu avant le verdict qui
sera rendu le 21 septembre prochain, que les juges rendent ce verdict hors de
toute pression politique : « reconnaître mon innocence, et la
reconnaître publiquement, sera votre manière de marquer que le temps est venu
d’arrêter cette marche vers la dissolution de notre Nation, et de retrouver le
chemin qui nous mène à l’avènement d’une société de confiance. » met
en garde Marafa.
By Michel Biem Tong
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