Ce 06 novembre 2012, le RDPC, parti au
pouvoir au Cameroun fête au pays et à l'étranger ses 30 ans de gabegies, d’improvisations,
de clientélisme, d’ethno phobie… A cet effet, le Comité citoyen pour la
libération des prisonniers politiques (CCL- LIBERATION) demande aux Camerounais
du monde entier de boycotter massivement cette ultime moquerie et surtout
d’observer une minute de silence pour les prisonniers d’opinion qui croupissent
dans nos prisons, pour les Camerounais emprisonnés dans les 475 442 km2 sans
espoir et ni rêve.
Il est temps dans notre
esprit d'attirer l'attention des uns et des autres sur le fait que la
célébration du 30è anniversaire de l'accession de Monsieur Biya à la
magistrature suprême au Cameroun nécessiterait une réflexion profonde sur
l'avenir du Cameroun emprisonné depuis 30 ans.
Nous nous opposons par contre à toute
caution de certaines personnes à un gouvernement dont le niveau de corruption
attire tous les médias du monde avec plus d'une quinzaine de ministres et
autres pontes emprisonnés, pour détournements de fonds publics…
Nous le réitérons comme nous l'avons dit
par le passé, si l’opération mains propre suivait un cours normal en toute
justice et en toute équité, le président Biya doit être lui-même mis aux
arrêts.
Monsieur Paul Biya a pris le pouvoir au
Cameroun le 06 Novembre 1982 à la suite de la démission du Président AHIDJO,
premier Président de la République. Depuis lors, il n’y a plus eu d'alternance
au sommet de l'Etat. Toutes les élections organisées jusqu'ici au Cameroun ont
été systématiquement frauduleuses.
Le Cameroun, jadis pays à revenus
intermédiaires et reconnu comme tel par les institutions de Brettons Woods, est
passé en 2004 dans la classe des PPTE (Pays Pauvres Très Endettés).
L’état lamentable dans lequel se trouve
le Cameroun, pays pétrolier et forestier, témoigne éloquemment contre le
pouvoir qui l’opprime depuis plus d’un demi siècle. Infrastructures quasi
inexistantes, absence d’hôpitaux, d’écoles et d’universités dignes de ce nom,
administration gangrenée par la corruption, misère galopante de l’immense
majorité de la population, tout cela va avec l’enrichissement pharaonique de
l’oligarchie au pouvoir
Le Cameroun est devenu un pays où
l'insécurité a pris le temps de construire son nid, où les forces dites de
l'ordre répriment de façon arbitraire et sauvage tout mouvement de contestation
pourtant reconnu par la constitution.
Au Cameroun, les seules manifestations
sans autorisation préalable et sans répression sont celles organisées par le
RDPC. Celle de Douala initiée par le Députité Jean Michel Nintcheu du SDF a été
interdite par le préfet du Wouri
Le Cameroun a connu aux yeux du monde
entier le massacre de plus de 150 jeunes Camerounais par l'armée nationale. Ces
jeunes Camerounais assassinés avaient, semble t-ils commis le crime de
manifester leur désespérance et leur ras-le-bol dans une société où simplement
manger à sa faim ou s'acheter les produits de toute première nécessité relève
presque des travaux à la Sisyphe.
Chers compatriotes et amis du peuple
camerounais
Par solidarité à tous les Camerounais
victimes du système Biya, à tous les prisonniers politiques qui vivent
dans nos prisons dans les conditions de vie totalement inhumaines, tout comme
les autres prisonniers innocents, en mémoire de ceux d’entre eux déjà décédés,
le Comité Citoyen pour la Libération des prisonniers politiques Camerounais
(CCL-LIBERATION) demande aux Camerounais du monde entier pour ce 6
novembre 2012 à :
- Boycotter massivement cette ultime
moquerie
- A observer une minute de silence et
d'arrêt à 12 heures, heures du Cameroun, tous et toutes les
Camerounaises, partout où ils se trouvent dans le monde
Pensons ce 6 novembre 2012 à:
MARAFA HAMIDOU YAYA
MICHEL FOTSO YVES
MICHEL THIERRY ATANGANA
TITUS EDZOA
LAPIRO DE MBANGA
PAUL ERIC KINGUE
PIERRE DESIRE ENGO
Les jeunes encore emprisonnés à l'issu des émeutes de février 2008
Aux jeunes assassinés en 2000 lors du Commandement opérationnel à Douala
Aux morts des années 90
A toutes les personnes éprises illégalement de leur liberté
MICHEL FOTSO YVES
MICHEL THIERRY ATANGANA
TITUS EDZOA
LAPIRO DE MBANGA
PAUL ERIC KINGUE
PIERRE DESIRE ENGO
Les jeunes encore emprisonnés à l'issu des émeutes de février 2008
Aux jeunes assassinés en 2000 lors du Commandement opérationnel à Douala
Aux morts des années 90
A toutes les personnes éprises illégalement de leur liberté
(CCL-LIBERATION) et ses partenaires
invitent à cette occasion les médias à ne pas se laisser distraire par les
opérations de communication que le régime de M. Biya a mis sur pied pour
célébrer ses 30 années de pouvoir.
Célébrer le 30 eme anniversaire de
Monsieur Biya à la tête du pouvoir au Cameroun, c’est cautionner la
misère généralisée au Cameroun, cautionner le désespoir de toute la jeunesse
camerounaise et favoriser son exil vers le grand continent à la première
occasion.
L’histoire est en marche, et les
camerounais doivent envoyer un signal fort au RDPC, en restant tout
simplement chez eux et en méditant sur leur vie volée par 30 ans de biyaisme
ININTERROMPU
Le Comité Citoyen pour la Libération des
prisonniers politiques Camerounais (CCL-LIBERATION)
(http://cclliberation.canalblog.com/) salue de toute son énergie cette
population camerounaise qui pourtant se bat chaque jour pour préparer un avenir
meilleur. Mieux, le (CCL-LIBERATION) salue la fraction de cette
population qui lutte pour survivre sur place, avec toutes celles et ceux qui
adhéreront au présent message, le (CCL-LIBERATION) les assure de son
soutien indéfectible, de tout mettre en œuvre auprès des Camerounais de
l’intérieur et de l'extérieur pour que tous les prisonniers politiques au
Cameroun ne soient pas oubliés.
Fait à Bruxelles le 06 novembre 2012
Ampliation (version anglaise):
- SG ONU
- Présidence de la République du Cameroun
- Presse nationale et internationale
- SG ONU
- Présidence de la République du Cameroun
- Presse nationale et internationale
Jean-Marie Moukam, PRESIDENT
CCL-LIBERATION, Email: ccl.liberation@yahoo.fr Web site: (
http://cclliberation.canalblog.com)
© Correspondance : CCL Liberation
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