Marafa

Marafa
Le prisonnier légendaire du SED.

samedi 22 juin 2013

Iya Mohammed: La promesse de remplacer Issa Hayatou à la CAF.

Les raisons de l'entêtement d'Iya Mohammed.
Même du fond de sa cellule au Secrétariat d'Etat à la défense (Sed) où il est écroué pour des fautes de gestion à la tête de la Société de développement du Coton (Sodecoton), Iya Mohammed ne veut pas lâcher prise. Il tient absolument à briguer son 4e mandat après 15 années très controversées, passées à la tête de l'instance faitière du football camerounais. Des informations distillées par le chargé de la Communication et de Marketing de la Fécafoot, font état de ce que la candidature du président sortant, reste encore valable. C'est cet entêtement à rester à la Fécafoot, alors même que notre football se porte très mal de l'avis de nombreux observateurs, qui lui vaut sans doute aujourd'hui son interpellation par le Tribunal criminel spécial (Tcs). Faut-il rappeler que plusieurs hauts cadres de l'administration camerounaise ont été épinglés par le Contrôle supérieur de l'Etat mais n'ont jamais été inquiétés par la justice. C'est le cas de Gervais Mendo Ze, ancien Dg de la Crtv, Bruno Bekolo Ebe et Jean-Tabi Manga, respectivement, recteurs des universités de Douala et de Yaoundé Soa. L'affaire Iya a donc pris une tournure alambiquée sans doute à cause de son désir à diriger pour 4 ans de plus, la fédération camerounaise de football et ce malgré les supplications de son épouse et de ses proches, pour qu'il abandonne cette idée surtout que l'épée de Damoclès du Tcs rodait depuis le mois de mars 2013 au dessus de sa tête.
Selon des sources bien introduites, Issa Hayatou, le fatigué président de la Confédération Africaine de football (CAF) lors d'un détour à Garoua, sa ville natale, a fait une promesse ferme au président de la Fécafoot, celle de tout faire pour le remplacer à la tête de la Caf. Réélu pour 4 ans l'an dernier, le natif de Garoua conduit selon de nombreux observateurs, son dernier mandat à la tête de la Confédération qu'il dirige depuis 1988. De source proche de la famille Issa à Garoua, les autorités égyptiennes ne sont pas opposées à cette idée de succession d'Iya Mohammed car, elles ne souhaitent pas voir un non musulman à la tête de la Caf, à l'instar du président de la fédération ivoirienne de football, qui a toujours souhaité remplacer le camerounais. Cette promesse selon notre source, est la principale raison qui a et qui continue d'ailleurs à motiver, Iya Mohammed même au prix de la haine des millions des camerounais pour cause du déclin programmé du football dans notre pays.
Même si selon des observateurs neutres, il n'est pas l'unique « gangrène » de cette peste footballistique. Notre source poursuit qu'Iya Mohammed, tient également rester à la tête de la Fécafoot malgré l'adversité, grâce réseaux d'argent qu'il a tissé en tant que président, membre de la Caf et de la Fifa qui sans doute, lui ont rendu riche. Le mandat d'Issa Hayatou prend fin en 2016, un an avant celui du président de la Fécafoot. Raison de plus, pour tout faire afin qu'un Camerounais remplace un autre à la tête de la Caf. Malheureusement sans être un fervent croyant des effets de la boule de cristal, ce membre du Comité central du Rdpc, parti proche du pouvoir, n'aura plus la possibilité de défendre son bilan à la Fécafoot qu'il dit être élogieux. Ses adversaires, visiblement eux aussi à la recherche de cette « mangeoire », ont eu raison de lui. Ils ont réussi à dissuader le « Nomm Gui » en lui faisant croire que l'interpellation d'Iya Mohammed, était la solution aux nombreux problèmes du football camerounais. En attendant d'y voir et d'y croire, « bon vent » à ses détracteurs selon notre confrère l'Œil du Sahel.


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