Ils se sont encore retrouvés ce weekend, comme depuis peu, pour
peaufiner les stratégies à mettre en place en vue de la réussite de leur plan.
De la réunion présidée par le magistrat Laurent Ngonga Djaki, le dernier fidèle
parmi les fidèles de Marafa Hamidou Yaya, et juge d’instruction à Ngoumou, il
en est ressortit que l’heure de l’action avait sonné contre le pouvoir de
Yaoundé; mais aussi contre l’actuel ministre de la Justice, Garde des sceaux
Laurent Esso. Selon ces comploteurs contre les institutions, Marafa Hamidou
Yaya est victime d’un complot monté de toutes pièces par le Garde des sceaux.
De sources dignes de foi, Laurent Ngonga
Djaki s’en serait aussi pris à d’autres personnes au cours de leurs rencontres
secrètes devenues régulières. Il estime que madame Essomba, Inspecteur Général
chargé des affaires judiciaires au ministère de la Justice, a bloqué sa
carrière et l’aurait envoyé travailler dans une petite ville. Bien plus, il
affirme que cette dernière n’est même pas magistrate et n’est qu’un simple
greffier «sac au dos». Par ailleurs cette dernière ne doit pas être appelée du
titre de « Madame » pour la simple et unique raison que son époux serait décédé
depuis des lustres. D’ailleurs, a conclu Laurent Ngonga Djaki elle retournera
dans son Europe natale lorsqu’ils auront installé Marafa au pouvoir.
Membre du réseau Marafa aussi, le colonel
Ambani Olama Pauline, magistrat militaire est celle qui se présente comme la
coordinatrice du suivi des actions sur le terrain, sous le regard vigilant de
Ngonga Djaki Laurent. Cette dernière partagerait d’ailleurs les orientations sexuelles
de leur parrain. Qui ne se souvient dans la cité capitale du scandale du
harcèlement sexuel qui avait conduit à la suspension de la célèbre chorale
«Nkukuma David» de la cathédrale? Le magistrat colonel Ambani Olama avait
justement tenté d’initier à ces pratiques sexuelles contre nature une autre
choriste, colonel également dans l’armée. Après saisine de l’Archevêque d’alors
Victor Tonyè Bakot, le colonel Ambani, ex épouse du député Gabriel Kossongo fut
chassée de la cathédrale ainsi que de son foyer.
Non contente de cette décision et parce que
proche de Marafa Hamidou Yaya qui, lui aurait promis le grade de Général dans
l’armée Camerounaise, Pauline Ambani Olama racontera d’ailleurs à qui veut
l’entendre, lors de la cérémonie d’élévation du général Amougou au grade de
Chef d’État-major particulier du Chef de L’Etat, que c’est son poste qui venait
ainsi d’être détourné par un autre Bene, une tribu majoritaire chez les Ewondo
et dont elle est issue.
Quand au secrétaire général du ministère de
la justice, Georges Gwanmessia, il est victime des réunions de stratégie qui se
tiennent à la chefferie de Nnomayos où notre juge d’instruction vient d’ouvrir
un bar. La dernière campagne médiatique contre le Sg Minjustice concernant le
dossier d’un certain Enontchong en est une parfaite illustration. De l’argent
ayant en effet été distribué aux journalistes par le truchement d’un groupe
d’avocats véreux acquis à la cause. C’était au lieu-dit «Kakao bar». Le compte
rendu a d’ailleurs été fait dans le bureau qu’occupe Laurent Ngonga Djaki au
tribunal de Ngoumou, où est devenue régulière le colonel Ambani Olama Pauline.
D’ailleurs cette dernière serait d’ailleurs
au centre d’un détournement du dispensaire construit et équipé de Nkoumadzap
avec la complicité d’un grand sorcier, un certain Etoungou Olama Ladyslas,
laborantin retraité, et son grand-frère. Avec la bénédiction de l’honorable
Kossongo. Les populations ici menacent d’ailleurs de saisir le Chef de l’Etat
aux fins d’enquête judiciaire.
Affaire à suivre.
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