Marafa

Marafa
Le prisonnier légendaire du SED.

vendredi 24 mai 2013

Sérail: Le silence de Marafa est-il une stratégie ou un épuisement?


L'ange le plus aimé de Dieu Lucifer qui signifie "ange de lumière" voulait à tout prix atteindre rivaliser avec son Créateur. Les missions secrètes et délicates qui lui étaient confiées par Dieu lui donnaient raison de grandir dans un orgueil surnaturel parce que dit-on, son père lui avait tout confié. Ingénieur en pétrochimie, Contrôleur général à la SNH, Inspecteur des services dans la même structure, Conseiller technique du Chef de l'Etat, Ministre chargé des missions à la présidence, Ministre d'Etat Secrétaire Général de la présidence de la République et Ministre d'Etat en charge de l'administration territoriale et de la décentralisation, Marafa Hamidou Yaya avait fleuré le fauteuil présidentiel de la République du Cameroun, pour devenir le 3e Président dans une orientation normale et divine de son destin.

Mais pris dans l'étau des forces du mal, Satan Lucifer lui avait inoculé les germes de sa descendance aux enfers, après la guerre d'Armageddon où ses anges et lui ont été chassés du ciel. L'élégance, la beauté, la splendeur, l'intelligence et le pouvoir de Marafa Hamidou Yaya se faisaient ressentir dans l'estime et la confiance qu'il avait gagnées auprès du prince d'Etoudi. Pour la petite histoire, Marafa aurait des relations profondes avec la famille de Louis Paul Aujoulat le père spirituel de la politique et du pouvoir au Cameroun. C'est peut être à partir de là que l'ancien Président de la République française Nicolas Sarkozy avait nourrit les intentions de faire de lui le successeur de Paul Biya.

En tout vraisemblance, cette intention n'avait jamais causé du tort au Chef de l'Etat Camerounais à partir du moment où, certains secrets d'Etat lui étaient confiés. Mais adulé, puis trompé par le démon, Marafa s'est précipité comme l'oiseau dans un filet pour embrasser la géhenne. Il avait mis en place un gouvernement après Paul Biya qui devait "Rwandinisait" le Cameroun avec Etoundi Ngoa Laurent Serge comme Premier Ministre. Après son arrestation au mois d'Avril 2012, tous les Camerounais sans exception s'attendaient à "I'Ivoirisation" du pays, à une guerre fratricide entre les clans politiques parce que reconnaissons-le, Marafa faisait peur, son arrestation aussi. En bref, l'Etat reste l'Etat, force revient toujours à la loi. L'Etat est un monstre à une puissance inégalable pense le Léviathan de Machiavel.

Le calme et le silence de Marafa sont-ils une stratégie ou un épuisement? Question taraudante lorsqu'il faut considérer le poids politique et spirituel que ce sexagénaire du septentrion faisait lire dans ses attitudes, sa popularité et surtout sa proximité avec le prince, on peut déclarer sans risque de nous tromper que Paul Biya le faisait grandir pour mieux le manger.

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